L'académisme est caractérisé par un goût très fort pour les thèmes historiques et le goût pour l'orientalisme. La peinture académique emprunte au néoclassicisme de David ou d'Ingres sur le plan thématique, stylistique autant que technique (glacis). Pour ses détracteurs comme Émile Zola, cet art est par ailleurs empreint du moralisme bourgeois de son époque[réf. souhaitée] et d'un sens jugé hypocrite de l'érotisme[réf. souhaitée] à l'inverse de Renoir qui était présenté comme un artiste plus authentique.
L'application du mot « pompier » à l'art académique, apparue au XIXe siècle (1888 d'après le Robert) pour le tourner en dérision, est sans doute une allusion aux casques brillants de certains personnages des grandes compositions de l'époque, qui rappelaient ceux des sapeurs-pompiers. Certaines sources proposent l'hypothèse d'une dérision du mot « Pompéin » (de Pompéi). Enfin, ce mot évoque la pompe, le pompeux.
La peinture académique est souvent opposée à la peinture réaliste de Courbet puis à l'art des impressionnistes bien qu'il ne faille pas oublier qu'à l'époque les frontières étaient moins claires : Auguste Toulmouche a été le protecteur de Claude Monet, Jean-Léon Gérôme a aidé Édouard Manet à ses débuts, etc.
Sommaire
[masquer]- 1 L'Académie et son enseignement
- 2 Peintres académistes français
- 3 Peintres académistes étrangers
- 4 Peintures
- 5 Voir aussi
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