histoire de l'art

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Les trois premières périodes de temps : de la préhistoire à l'art egyptien, l'art grec et l'art du moyen âge seront ici tout juste survolées.

L'art classique, défini schématiquement comme la mise en ordre du visible, est divisé en douze mouvements et l'art moderne, qui débute avec l'expressionnsime, en une dizaine.


1) Des grottes de Lascaux à l'art Egyptien : L'art est magique, l'artiste est un mage, valorisation du savoir.

En face d'un monde inconnu et dangereux le sentiment de l'individuel n'existe sans doute pas. Chaque homme est dans une relation fluctuante avec l'extérieur. L'ordre et le sens sont définis par des rites sacrés. Dessiner un Bison c'est probablement exécuter un signe magique pour faire venir d'autres bisons. Toute perception est chargée de signification par l'incessante activité projetante du sujet. Pour les Egyptiens l'image ne se différenciait pas de la réalité (mutilations), très peu d'exemplaires pour occasions importantes (mort du roi). Il fallait représenter au mieux ce que l'on savait des choses. Cette image devenait alors réelle. Pour nous, elle n'est réelle que si elle imite bien la nature et on tente alors d'oublier qu'elle n'est qu'une image. L'art devient illusion.


2) L'art Grec : L'art est commémoratif, l'artiste imagine, valorisation de l'imagination

Influence d'Homère (- VIII) et de la fiction au temps de Platon (- V). L'art subit une profonde mutation due à l'influence de la narration homérique. Platon tenant de la primauté de l'idée et de la permanence se révolte contre la tentation des artistes d'imaginer comment telle chose avait pu se présenter en tel lieu et à tel moment. L'art perd sa fonction magique de perpétuer le présent et incorpore l'idée du temps (les exploits du passé à commémorer dans l'avenir). La fonction qui va devenir prédominante est l'imitation (copier, spiritualiser, rivaliser) de la nature. La réalité dans la représentation (Homère, Phidias, Praxitèle, Myron).


3) L'art du moyen-age : L'art est pédagogique, l'artiste est un docte, valorisation de l'éprouvé en fin de période

L'église du Moyen-age récupère des motifs grecs pour des thèmes symboliques chrétiens. Atlas sert à figurer Dieu, le motif reste le même mais son sens change.


4) L'art classique : L'art est révélation, l'artiste un observateur, valorisation de la technique.

L'invention de la perspective. On connaissait avant Brunelleschi, les règles de réduction des dimensions par la distance ou le système des lignes de fuite; on n'en avait pas tiré le principe d'une esthétique, on n'avait pas compris que les rapports géométriques et mathématiques jetaient un pont entre des choses séparées dans la nature. Société commerçante qui reconnaît le travail de l'artiste. Société bourgeoise qui organise le monde à partir d'un point de vu individuel. Les règles de l'optique (mesures) et de la mathématique définissent un nouvel ordre. La fin de ce programme de mise en ordre du visible ne prendra fin qu'avec les impressionnistes et l'invention de la photographie.

Voir : Rennaissance, Maniérisme, Baroque, Rococo, Académique, Romantique, Réalisme, Préraphaëlites, Symbolisme, Art Nouveau, Impressionnisme

5) L'art moderne : L'art est invention, l'artiste est créateur. Valorisation de la pulsion, de la création, de l'action

Les artistes modernes vont mettre à jour une autre fonction de l'art : non pas imiter mais créer. Mythe de Pygmalion beaucoup plus fort et inquiétant. Cézanne : rendre visible l'activité organisatrice du percevoir. L'abstraction : élabore le programme spiritualiste de Hegel. L'expressionnisme: le monde transformé par le percevoir L'art minimal puis conceptuel : héritage de Duchamp, intervention réel du spectateur

Voir : Expressionnisme, Abstraction géométrique, Le surréalisme , L'abstraction lyrique ,Le Pop art , L'art minimal , L'art conceptuel , Le post-modernisme

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